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Le mécanisme de retenue |
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Mise à jour Mars 2013 I) Arithmomètres de 1850 (T1850) et de 1852 (T1852)
II) Défaut du système On va laisser parler Thomas !! Dans son brevet suivant N° 68923 de 1865, il écrit : « Dans les anciennes machines, la retenue se faisait par le moyen d'un double plan incliné d'acier, fixé au cadran, qui venait presser sur le levier de la retenue et la dégageait eu la faisant descendre verticalement; mais il arrivait que, si plusieurs plans inclinés de cadrans pressaient en même temps sur les leviers de retenue correspondants auxdits cadrans, ces leviers rendus durs à descendre par le nombre, au lien de descendre, faisaient lever la platine des cadrans, et l'engrenage des roues d'angle et des cadrans, rendu trop faible par la levée de la platine, donnait à ces cadrans des produits faux.
III) Sources
Extrait : « Tous les cylindres Y, Y, Y, etc.(fig. 4, 5, 6, 7, 8 et 12) du multiplicande, y compris celui H du multiplicateur, ont, à une de leurs extrémités, une roue d'angle de vingt dents, et toutes ces roues engrènent dans autant de roues d'angle semblables fixées sur un même arbre O O O (fig. 4, 5, 6 et 8). A l'extrémité droite de cet arbre est une roue d'angle engrenant dans celle de l'arbre de la manivelle N ( fig. 4, 6 et 8). A l'autre extrémité des cylindres Y, Y, Y, etc. et de H (fig. 4), il y a un système d'engrenage pour opérer les retenues. Les dents mobiles ou doigts K, K, K, etc.(fig. 4, 5, 6, 7, 8 et 12), ne se trouvent en prise, pour engrener avec les roues des dix dents Z, Z (fig. 7) , que pour produire les retenues. Pour obtenir cet effet, des ressorts à boudin, placés entre les doigts K, K et les cylindres, comme on le voit fig. 12, poussent ces doigts de façon à ce qu'ils puissent rencontrer, dans leur mouvement circulaire, les roues de retenue Z, Z., etc., fixées par des ressorts (fig. 7), ce qui ne peut avoir lieu que lorsque les cadrans ont passé de 0 à 9 ou de 9 à 0 ; car alors, les petits doubles plans inclinés U, U (fig. 3 et 6), en pressant sur les leviers L (fig. 9), permettent aux ressorts à boudin de faire descendre les doigts K, K (fig. 4, 5, 6, 7, 8 et 12), ce qu'ils ne pourraient faire étant retenus par la petite goupille l du levier L ( fig. 9). Les ressorts à boudin étant détendus, et les petits doigts K, K descendus, lorsqu'on fera tourner les cylindres au moyen de la manivelle N, les petits doigts K, K, etc. rencontreront les roues de retenue Z, Z, Z, etc., et les feront tourner d'une dent, ce qui fera tourner les cadrans d'un chiffre; puis après, les petits doigts K,K, etc., continuant leur mouvement circulaire, rencontreront sur leur passage les petits plans inclinés t (fig. 4, 5, 6, 7 et 10), fixés sur la platine (fig. 7), qui les feront remonter à leur place primitive, et alors ils seront retenus dans cette position par la goupille l du levier L (fig.9). Maintenant, les doigts étant remontés dans cette position, si l'on fait tourner les cylindres, ces doigts passeront devant les roues de retenue Z, Z, Z, etc.(fig. 7), sans les faire tourner. C'est ici le cas d'expliquer pourquoi on a entièrement coupé onze dents des cylindres Y, Y, Y (fig. 4 et 8). Pour opérer les retenues, il faut que chaque cylindre puisse recevoir la retenue après avoir produit son chiffre; pour que cela puisse avoir lieu, il faut que les retenues se fassent successivement l'une après l'autre: il a donc fallu que celles des dixaines se produisent avant celles des centaines, celles des centaines avant celles des mille, et ainsi de suite; c'est pourquoi il faut placer les cylindres Y, Y, Y (fig. 4), de manière à engrener avec les roues A, A, A, etc. du multiplicande, les unes après les autres : alors, les cylindres Y, Y, Y, etc., et leurs doigts K, K, etc., se trouveront placés, les uns par rapport aux autres, comme ils sont représentés fig. 4 et 7. »
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