◄ |
Multiplicateur et Quotient |
Multiplicateur / Quotient à un chiffre |
Multiplicateur / Quotient à plusieurs chiffres |
|||
Mise à jour Mars 2013 I) les compteurs de tours à lucarne (1855-1907)
« … Pour commencer votre apprentissage, vous serez attaché à la machine N° 4. Michel se retourna et aperçut la machine N° 4. C’était un appareil à calculer. Il y avait loin du temps où Pascal construisait un instrument de cette sorte, dont la conception parut si merveilleuse alors. Depuis cette époque, l’architecte Stanhope, Thomas de Colmar, Maurel et Jayet, apportèrent d’heureuses modifications à ce genre d’appareils. La maison Casmondage possédait de véritables chefs-d’œuvre ; ses instruments ressemblaient, en effet, à de vastes pianos ; en pressant les touches d’un clavier, on obtenait instantanément des totaux, des restes, des produits, des quotients …..on le voit, il entrait dans une maison de banque qui appelait à son aide et adoptait toutes les ressources de la mécanique. D’ailleurs, à cette époque, l’abondance des affaires, la multiplicité des correspondances, donna aux simples fournitures de bureau une importance extraordinaire. » / Jules Verne
B) Généralisation des compteurs de tours à lucarne (1858-1907) Vers 1858, Thomas intègre le dispositif sur ses modèles de série. Techniquement, ce n'était pas si facile à faire, car le chariot était déjà truffé de rouages et de ressorts !
Pour ranger tout ce beau monde sans modifier la taille de la machine, Thomas dut augmenter l'épaisseur de la platine du chariot et travailler sur plusieurs "couches". De la sorte, les pièces pouvaient se chevaucher partiellement sans se gêner dans leurs fonctions respectives ! « ... C'est ce perfectionnement qui se trouve dans les machines actuelles; il n'a, d'ailleurs, été réalisé que vers l'année 1858, et de la façon suivante. Sous chaque lucarne du petit compteur, existe un cadran indépendant, monté sur une roue dentée de 18 dents. Chaque cadran porte, à droite et à gauche, la série de chiffres 1,2,3 etc., jusqu'à 9, le chiffre 9 étant commun aux deux séries.
Chaque roue dentée, lorsqu'on déplace la platine mobile, vient, à son tour, engrener avec une roue qui se meut, tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre, suivant le sens de la marche de la machine et qui avance d'une dent à chaque tour de manivelle. Chaque cadran indique donc le nombre de tours faits par la manivelle, en tenant compte du rang des unités sur lesquelles on opère, mais ne peut marquer plus de 9 tours, à moins de décompter après le neuvième.» / BSEIN, 1879, pages 404-405
www.arithmometre.org |