Chronologie
détaillée |
Références chronologiques |
Mise à jour Juillet 2023 |
Année |
Mois |
Jour |
Thème | Evénement |
Source |
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1756 |
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Naissance | Joseph Antoine Thomas, à Gebwiller (Père de Charles-Xavier) | ||||||
1759 |
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Naissance |
Françoise-Xavier Anselin (Eusten), née à Kalsruhe (Mère de Charles-Xavier) |
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1785 |
Mai |
5 |
Naissance | Charles-Xavier Thomas, 8 rue Rapp, à Colmar (Notre inventeur !) |
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1795 |
Mai |
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Naissance | Frasquita Garcia de Ampudia Alvarez (Femme de Charles-Xavier) |
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1809 |
- |
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Armée | Charles-Xavier Thomas rentre dans l'Administration de la régie (Caissier Général des
vivres) |
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1810 |
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- |
Armée | Charles-Xavier Thomas, Directeur du magasin des vivres du quartier général
à Séville.
Rencontre avec Frasquita Garcia de Ampudia Alvarez, qui deviend sa femme. |
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1812 |
Août |
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Armée | Charles-Xavier Thomas est fait prisonnier par les anglais à Séville.. Emprisonné à Cadix de Septembre 1812 à Juillet 1813, date de son évasion. |
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1813 |
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Armée | Charles-Xavier Thomas, Garde-magasin général des Armées opérant en Espagne |
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1814 |
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Armée | Charles-Xavier Thomas, Inspecteur des vivres de l'Armée française |
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1816 |
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Administration | Charles-Xavier Thomas, Agent et préposé principal des vivres pour les
troupes alliées, à Colmar. Il habite rue de l'imprimerie. |
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1816 |
- |
- |
Naissance |
Naissance de son premier fils François-Louis-Charles. |
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1816 |
- | - | Assurances | Création avec son frère Henry Louis de Thomas Frères. Sous-traitants de la Compagnie Leleu qui fut chargée par le Gouvernement de la fournitures de vivres-pain et accessoires à faire aux troupes alliées stationnées dans la 3eme, 5eme et 16e division. Différent financier avec Leleu suite à la Catastrope de 1816 et à l'augmentation du prix des céréales. |
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1817 |
Mai |
1er |
Décès |
Françoise-Xavier Anselin (Eusten), mère de Charles-Xavier Thomas, à Rouffach | ||||||
1819 |
Sept. |
- |
Assurances | Création de la Compagnie d'Assurances du Phénix. Charles-Xavier Thomas est nommé Directeur général pour 15 ans. |
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1820 |
Fév. |
- |
Assurances | Charles-Xavier Thomas démissionne du Phénix, suite à de nombreux désaccords avec le Conseil d'Administration. |
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1820 |
Nov. |
18 |
Brevet |
Brevet N°1420 du 18 novembre 1820 pour une machine ou appareil appelé arithmomètre, propre à suppléer à la mémoire dans toutes les opérations d'arithmétique... |
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1820 |
- | - | Modèle |
T1820-M (4-0-8-M) |
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T1820-M a une capacité de 4 chiffres à l'inscripteur (4), 8 chiffres au totalisateur (8). Il ne possède pas de compteurs de tours multiples (0) mais comporte une roue multiplicatrice à un chiffre (M) |
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1821 |
Avr. |
25 |
Distinction | Charles-Xavier Thomas promu Chevalier de la Légion d'Honneur. Il se donne le nom de (Chevalier) Thomas de Colmar |
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1821 |
Déc. |
26 |
Bibliographie |
Première mention de l'arithmomètre (dit de Devrine). Correspond à la date réelle du rapport de Francoeur parue dans le BSEIN de février 1822. |
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1822 |
Fév. |
- |
Bibliographie | Bulletin de la Société d'Encouragement pour
l'Industrie Nationale. Rapport de Francoeur sur l'arithmomètre. |
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1822 |
Nov. |
- |
Bibliographie | Bulletin de la Société d'Encouragement pour
l'Industrie Nationale. Description de l'arithmomètre par Hoyau . |
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1822 |
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- |
Modèle |
T1822-M (3-0-6-M) |
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1823 |
- |
- | Affaires | Thomas de Colmar achète l'immeuble du 13, rue du Helder, à
Paris. |
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1823 |
- |
- |
Bibliographie |
Mention de l'arithmomètre Thomas dans Le Polytechnisches journal / Dr Emil Maximilian Dingler, Augsburg, Band 11 , 1823 |
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1823 |
- |
- |
Exposition |
Exposition nationale des produits de l'industrie. Charles-Xavier Thomas expose 2 arithmomètres. | ||||||
1823 |
Juin |
18 |
Décès |
Décès de Jean-Pierre Devrine, Horloger mécanicien à l'âge de 66 ans. Il est le très probable constructeur de l'arithmomètre T1822 |
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1826 |
Janv. |
1er |
Bibliographie | Le journal "Le Bazar parisien" indique que l'arithmomètre reçut partour un accueil favorable. |
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1828 |
- |
- |
Brevet |
Publication du brevet N°1420 dans le tome XV de "Description des machines et procécés...." | ||||||
1829 |
Déc. |
- |
Assurances | Fondation de la Compagnie du Soleil. Thomas de Colmar en
restera le directeur général jusqu'à sa mort. |
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1830 |
Sept. |
- |
Affaires |
Banquet offert aux députés des Hauts et Bas-Rhin par les alsaciens résidant à Paris. Thomas de Colmar est Commissaire du Banquet. |
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1831 |
Sept. |
8 |
Décès | Mort de son père Joseph-Antoine Thomas, à Rouffach |
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1834 |
Nov. |
- |
Assurances | Thomas de Colmar entre au "Comité des directeurs des
compagnies d'assurances" pour s'entendre sur un tarif commun. |
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1835 |
Juil. |
4 |
Assurances |
La Compagnie du Soleil porte plainte contre le journal "Le bon sens" qui l'avait déclarée en faillite. |
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1835 |
Juil. |
5 |
Affaires |
Faillite de "Goetschy et Cie", imprimeurs, dont Thomas de Colmar avait des parts. Il avait déposé d'ailleurs un brevet technique en son nom propre. | ||||||
1837 |
Déc. |
19 |
Affaires | Achat du château de Champfleury, à Carrières-sous-Poissy pour la somme de 40500 Francs. | ||||||
1840 |
- |
- |
Assurances | L'assurance "Catastrophes" devient payante |
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1841 |
Aôut |
6 |
Naissance |
Naisance de Louis-Eugène Payen, ingénieur mécanicien . |
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1843 |
- |
- |
Assurances | Création pat Thomas de Colmar de la compagnie d'Assurance "l'Aigle". |
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1844 |
- |
- |
Assurances | Son frère Henri-Louis Thomas devient directeur
général-adjoint du "Soleil" |
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1844 |
Mai |
1er |
Exposition |
Exposition Nationale des produits de l'Industrie du 1er mai au 29 juin 1844. Mention honorable pour les machines à calculer de Mr Thomas de Colmar. | ||||||
1844 |
Mai |
1er |
Exposition |
Exposition Nationale des produits de l'Industrie du 1er mai au 29 juin 1844. Médaille de bronze pour David-Didier Roth | ||||||
1844 |
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- |
Modèle |
T1844-M |
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Le brevet manuscrit de 1849 suggère qu'un arithmomètre (T1844-M) aurait été construit pendant cette période, et présenté à l'Exposition, mais il était semble-t-il techniquement imparfait. Il pourrait s'agir également de T1822-M modifié.
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1846 | - | - | Employés | Arrivée de Pierre-Hippolyte Piolaine dans les ateliers de fabrication de l'arithmomètre. Il commence la fabrication d'un nouvel arithmomètre de capacité 5x0x8 avec un multiplicateur à un chiffre mais ne le terminera pas. Thomas de Colmar le nomme le petit modèle en rapport à sa taille. |
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1846 | - | Modèle | T1846-M (5-0-10-M) | |||||||
T1846-M a un capacité de 5 chiffres à l'inscripteur (5), 10 chiffres au totalisateur (10). Il ne possède pas de compteurs de tours multiples (0) mais comporte un curseur multiplicateur à un chiffre (M).
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1846 | 1847 | - | Employés | Départ de Piolaine pour l'Angleterre après un différend avec Thomas de Colmar. |
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1847 |
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- |
Assurances | Joseph Thomas d'Alvarez, son fils, prend la direction de "L'Aigle" |
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1847 | 1848 | Employés | Thomas de Colmar fait revenir Piolaine dans son atelier. | |||||||
1848 | Juil. | - | Employés | Piolaine fabrique un "grand modèle" d'arithmomètre et le termine en juillet 1844. Il est de même capacité 5x0x8 avec un multiplicateur à un chiffre. |
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1848 |
Juil. | - | Modèle | T1848-M (5-0-10-MM) | ||||||
T1848-M a une capacité de 5 chiffres à l'inscripteur (5), 10 chiffres au totalisateur (10). Il ne possède pas de compteurs de tours multiples (0) mais comporte un curseur multiplicateur à un chiffre (M). Il intègre également de petits indicateurs que l'on tourne pour noter les résultats intermédiaires ( M = "Memento" ). |
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1848 |
Nov. |
4 |
Décès |
Décès de Pierre Hippolyte Piolaine à l'âge de 25 ans. | ||||||
1849 |
Avril |
24 |
Arithmaurel |
Le journal "L'illustration" fait un article élogieux sur son principal concurrent de l'époque : l'Arithmaurel. |
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1849 |
Avril |
25 |
Brevet |
Brevet N° 8282 du 25 avril 1849 | ||||||
1849 |
Juin |
1er |
Exposition |
Exposition Nationale des produits de l'Industrie du 1er juin au 30 juillet 1849. Médaille d'argent pour l'arithmomètre de Thomas de Colmar. | ||||||
1849 |
Sept. |
22 |
Bibliographie |
La prestigieuse revue Scientific American mentionne en 8 lignes l'Arithmomètre Thomas qui recçoit des critiques négatives. "Sa complexité entraîne son mauvais fonctionnement" |
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1849 |
Oct. |
20 |
Bibliographie |
La revue l'Illustration publie un article sur l'Arithmomètre. Il est du même gabarit que celui publié en Avril de la même année sur l'Arithmaurel. |
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1849 |
Déc. |
28 |
Brevet |
Addition au Brevet N° 8282 du 25 avril 1849. | ||||||
1849 |
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- |
Modèle |
T1849-M (6-0-12-MM) |
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T1849-M a une capacité de 6 chiffres à l'inscripteur (6), 12 chiffres au totalisateur (12). Il ne possède pas de compteurs de tours multiples (0) mais comporte un curseur multiplicateur à un chiffre (M). Il intègre également de petits cadrans non connectés que l'on tourne avec des molettes pour noter les résultats intermédiaires ( M = "Memento" ). Ce modèle a un mécanisme très particulier (Cf Rubrique Anatomie & Modèles)
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1849 |
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Modèle |
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Ces petits additionneurs possèdent, et c'est logique, autant de chiffres à l'incripteur qu'au totalisateur (prise directe). On les connaît en version (4-0-4) , (6-0-6), et (6-0-6-M) avec Memento. |
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1850 |
Août |
14 |
Affaires |
Achat du château de
Maisons-Laffitte pour 170 000 Francs. |
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1850 |
Nov. |
27 |
Affaires |
Création de la société à commandite par
action "Hoart & Cie". Thomas de Colmar détient 60 % des parts. |
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1850 |
Déc. |
8 |
Brevet |
Brevet N° 10990 (6261) du 8 décembre 1850. | ||||||
1850 |
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Modèle |
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T1850A a une capacité de 5 chiffres à l'inscripteur (5), 10 chiffres au totalisateur (10). Il ne possède pas de compteurs de tours multiples (0) mais comporte un curseur multiplicateur à un chiffre (M). T1850B a une capacité de 8 chiffres à l'inscripteur (8), 16 chiffres au totalisateur (16). Il ne possède pas de compteurs de tours multiples (0) mais comporte un curseur multiplicateur à un chiffre (M). Il intègre également de petits cadrans non connectés que l'on tourne avec des molettes pour noter les résultats intermédiaires ( M = "Memento" ). |
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1851 |
Janv. |
3 |
Arithmaurel |
La société "T. Maurel, J. Jayet et Cie." est enregistrée le 3 janvier 1851 |
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1851 |
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- |
Notice |
Première notice d'intruction connue !! Pour modèle T1850 | ||||||
1851 |
Févr. |
10 |
Brevet |
Brevet anglais N°13504 du 10 février 1851 | ||||||
1851 |
Mars |
10 |
Brevet |
Brevet belge du 10 mars 1851, déposé par "Hoart & Cie". | ||||||
1851 |
Mars |
- |
Bibliographiee | Important rapport de Benoît sur l'arithmomètre. Des machines à 16 chiffres sont déjà construites. Mention de l'additionneur de Thomas décrit dans le brevet de 1849, et qui vient en complément de l'arithmomètre "dans les calculs usuels". |
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1851 | Mai | 1er | Exposition | Exposition Universelle de 1851, Londres / Travaux de la commission française. Trois machines importantes sont representées : L'arithmaurel, l'arithmomètre et la machine de Staffel. Thomas et Staffel obtiennent une récompense de second ordre (Prize medal) |
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1851 | Mai | 1er | Exposition | l'Arithmomètre T1850A est repésenté en dessin dans "Official Descriptive and Illustrated Catalogue, Great Britain Commissioners for the Exhibition of 1851". |
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1851 | Mai | - | Exposition | Médaille d'argent à l'Exposition Universelle de Londres | ||||||
1851 | - | - | Distinction | Médaille d'or delivrée par la Société
d'Encouragement pour l'Industrie nationale. |
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1851 |
Mai |
10 |
Employés | Armand-François Collin, ouvrier (ou contremaître) reçoit une médaille de bronze pour son travail dans l'atelier des arithmomètres de Thomas de Colmar. |
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1851 | Mai | 10 | Exposition | L'arithmomètre attire l'attention de la Reine Victoria et du Prince Albert à l'Exposition Universelle de Londres. | ||||||
1851 |
Août |
19 |
Brevet |
Certificat d'addition du brevet N° 10990 (6261) du 8 décembre 1850. C'est la première mention de compteurs de tours multiples ! "On adapte à la platine des cadrans autant de roues à entailles carrées qu'il y a de cylindres dans la machine" |
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1851 |
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Modèle |
T1851A (5x5x10) |
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Prototype d'arithmomètre à compteurs de tours multiples décrit dans le Certificat d'addition du brevet N° 10990 (6261) du 8 décembre 1850. T1851A possède sous le totalisateur des cadrans à aiguilles connectés qui permettent d'afficher l'intégralité du multiplicateur ou du quotient. Le brevet indique qu'il y a autant de compteurs que de cylindres, donc probablement 5 compteurs. (Cf Rubrique Anatomie & Modèles). |
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1851 |
Déc. |
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Distinction | Sa Majesté le Bey de Tunis lui offre le Nicham en diamant de 2e classe. |
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1852 | - | - | Modèle |
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T1852A a une capacité de 5 chiffres à l'inscripteur (5), 10 chiffres au totalisateur (10). Il ne possède pas de compteurs de tours multiples (0) ni de curseur multiplicateur (M) . Son mécanisme de retenue est identique à T1850 (Poussée verticale) . T1852B a une capacité de 8 chiffres à l'inscripteur (8), 16 chiffres au totalisateur (16) et ne possède pas de compteurs de tours multiples (0) ni de curseur multiplicateur (M). Pas de "Memento"(M). |
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1852 |
- |
- |
Notice | Premières notices d'utilisation !
(Hoart & Cie) |
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1852 |
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- |
Numérotation | Premiers numéros de série clairement identifiés sur la partie gauche de la platine principale. Ceux-ci étaient antérieurement gravés sous la manivelle ou à défaut sur la boite (Comme pour l'Arithmaurel). |
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1852 |
Avr.l |
- |
Distinction | Le Prince Président (futur Napoléon III) lui offre une
tabatière en or à son chiffre.
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1852 | Mai | 1er | Distinction | Chevalier de l'Ordre royal de François Ier par sa S.M. le Roi des 2 Siciles | ||||||
1852 | Juin | 7 | Publicité | Publicité Hoart & Cie pour l'Arithmomètre. | ||||||
1852 | Juil. | 1er | Hoart & Cie | Mention de la création de la Société en Commandite Hoart & Cie au capital de 1000 000 de francs. |
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1852 |
Août |
25 |
Distinction | Sa Majesté le Roi des Pays-Bas le fait Chevalier de l'ordre de la couronne de chêne |
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1852 | Août | 30 | Affaires | François-Armand Collin rachète l'entreprise de l'horloger Wagner, ce qui n'est pas du gôut du neveu (Wagner), qui lui colle un procès. |
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1852 | Déc. | - | Distinction | Le Duc de Nassau lui offre une bague en diamant avec le chiffre du prince |
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1852 |
- |
- |
Décès | Mort de son frère Henry-Louis Thomas. |
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1852 |
Déc. |
Distinction | Sa Sainteté le Pape Pie IX le fait
commandeur de l'ordre de Saint Grégoire le Grand |
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1852 | - | - | Assurances | Louis Thomas, duc de Bojano, fils de Charles-Xavier Thomas, de Colmar, lui succède comme directeur général
adjoint. |
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1853 | - | - | Bibliographiee | Annales de la Société d'émulation du département des Vosges. Article très détaillé de Lemoyne. |
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1853 | Mars | 31 | Employés | Mr Sacré, Ingénieur constructeur, fabrique / exploite l'arithmomètre en Belgique. | ||||||
1853 |
Déc. |
Distinction | Sa Majesté le roi de Grèce lui remet la Croix de Chevalier du Sauveur |
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1853 | - | - | Modèle | T1852AB (6-0-12) |
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L'introduction d'un modèle à 6 chiffres à l'inscripteur et 12 chiffres au totalisateur est attesté dès 1853. Ses caractéristiques techniques sont celles des modèles T1852A et T1852B.
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1854 | - | - | Tsar Nicolas I | La machine prévue pour le Tsar Nicolas I n'a peut-être pas été envoyé en Russie en raison de la guerre de Crimée. La notice sur Thomas de Colmar extrait de la "Légion d'Honneur" précise : "Sans les grands évènements qui ont troublé le repos de l'année 1854, l'inventeur de l'arithmomètre ferait aujourd'hui partie de toutes les chevaleries d'Allemagne et du Nord" |
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1854 | Janv. | 20 | Bibliographie | Article de l'Abbé Moigno dans la revue Cosmos. L'arithmaurel apparait comme une machine exceptionnelle, mais malheureusement trop complexe, trop fragile et trop chère. L'arithmomètre apparait plus adapté au commerce. |
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1854 | Fév. | 14 | Bibliographie | Description et mode opératoire de l'Arithmomètre par l'Abbé Moigno (Revue Cosmos) |
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1854 | Mar. | 28 | Bibliographie | La revue "Le siècle", indique qu'à ce jour, 200 machines à 10 chiffres, 50 à 16 chiffres ont déjà été fabriquées. Et grande nouveauté, une de 20 chiffres est cours de construction. |
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1854 |
Avr. |
- |
Distinction | Le grand duc de Toscane l'anoblit à
perpétuité de mâle en mâle par lettres patentes. |
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1854 |
Juil. |
- |
Distinction | Sa Majesté le roi de Sardaigne le fait
Chevalier de l'ordre des Saints Maurice et Lazare. |
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1854 | Juil. | 3 | Distinction | L'arithmomètre est approuvé par l'Académie des Sciences. Cauchy, Piobert et Matthieu sont les rapporteurs. |
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1854- |
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- |
Cadeau | Une somptueuse machine est offerte à
Marie-Thérèse Louise de Bourbon Parme, Régente des duchés de Parme
et de Plaisance. |
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1854 |
- |
- |
Assurances | Le Soleil absorbe Le Globe, La Lyonnaise, La Palladium et La Nivernaise (1854-55) |
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1854 | - | - | Concours | L'arithmomètre est admis au concours de mécanique de 1855. | ||||||
1854 | Déc. | 15 | Académie | L'Académie des Sciences de Madrid reconnaît un grand mérite à l'Arithmomètre. Curieusement, elle précise que si l'arithmomètre était moins cher, il causerait des dommages à la Société, nuirait à la bonne organisation des Services publics, et réduirait les capacités intellectuelles. |
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1854 | - | - | Modèle |
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T1854B est techniquement identique à T1852B, mais la partie gauche de la platine a été coupée pour laisser place à un espace de stockage (papier, crayon, virgules décimales, etc). Le petit couvercle possède un verre dépoli qui permet d'écrire les résultats, intermédiaires ou pas, dessus.L'existence de T1854C est mentionnée dans la revue "Le Siècle" du 28 mars 1854. Notons que cela pourrait être un T1852C, sans compartiment.
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1855 |
- |
- |
Le Verrier | Le Verrier, directeur de l'observatoire
de Meudon, remercie Thomas de Colmar pour lui avoir offert en 1854 un Arithmomètre (T1854 B) |
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1855 | Mai | 15 | Exposition | Première Exposition Universelle en France ! Un Arithmomètre géant de 30 chiffres au totalisateur est exposée. |
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1855 | - | - | Biographie | Thomas de Colmar a déjà sa biographie (Notice biographique parue dans un recueil de la Légion d'Honneur) |
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1855 | - | - | Biographie | Premier livre à la gloire de l'arithmomètre et de son inventeur : Histoire des nombres et de la numération mécanique / Jacomy-Régnier. |
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1855 | - | - | Exposition | Exposition universelle de 1855 : rapports du jury mixte international. Mention honorable pour l'Arithmomètre / L. Matthieu |
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1855 | - | - | Publicité | Publicité sur l'Arithmomètre dans l'Annuaire du Cosmos (Revue des sciences), dont l'Abbé Moigno est le directeur de publication et le principal rédacteur. Un modèle à 8 chiffres coûte 250 francs, un modèle à 16 chiffres vaut 500 francs et en boîte de luxe, 1000 francs. |
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1855 | - | - | Le Verrier | En référence à la machine de Scheutz, Mr Le Verrier suggère à Thomas de Colmar de créer un arithmomètre avec une fonction d'impression. Trop cher visiblement ... |
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1855 | Juil. | 13 | Arithmomètre |
Une des splendeurs de l'Exposition : l'arithmomètre géant de M. Thomas de Colmar : n° 1088 du catalogue, nef centrale du grand Palais, près du phare de l'administration. Description de l'Arithmomètre géant, appelé aussi Piano-Arithmomètre". / Revue des science "Le Cosmos" / Abbé Moigno |
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1855 | - | - | Bibliographie | Promotion du livre de Jacomy-Régnier : Histoire du calcul et de la numération mécanique. De nombreuses revues (La Gazette, Le Droit, etc ..) en font l'apologie. |
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1855 | Déc. | 3 | Distinction | Chevalier de l'ordre de Charles III | ||||||
1855 | - | - | Modèle | T1855P (15-16-30) |
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T1855P a une capacité de 15 chiffres à l'inscripteur (15), 30 chiffres au totalisateur (30), et nouveauté technique, il possède des compteurs de tours multiples (16). Il annonce en quelque sorte l'arrivée "en standard" de ce dispositif indispensable au calcul mathématique. (Affichage intégral du multiplicateur ou du quotient)
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1856 | - | - | Notice | Réédition de la notice d'instruction de 1852. L'Arithmomètre T1852 A y est représenté. |
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1856 | Janv. | 10 | Bibliographie | Selon "Le Figaro", L'arithmomètre à 30 chiffres présenté à l'Exposition Universelle de 1855 "aurait lassé deux écrivains se partageant les chiffres qu'il débitait avec une vitesse à donner le vertige" |
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1856 | Avril | 8 | Arithmaurel | la société « T. Maurel, J. Jayet et Cie. » est dissoute. | ||||||
1856 | Avril | 11 | Distinction | Commandeur de l'ordre du Christ, par le roi du de Portugal. | ||||||
1856 | Mai | 10 | Bibliographie | Le Journal "La Patrie" indique que depuis 1820, plus de 300 000 francs ont été dépensés pour l'arithmomètre. |
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1856 | - | - | Distinction | La revue "L'ami des sciences" le nomme "Inventeur ante omnes du cylindre" |
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1857 | Avril | 15 | Dissolution | Dissolution de la Société Hoart & Cie | ||||||
1857 | Juin | 11 | Festivités | Bal et Feu d'artifice au Château de Maisons-Laffitte, propriété de Thomas de Colmar. | ||||||
1857 |
Août |
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Distinction | Thomas de Colmar promu au grade d' Officier de la Légion
d'honneur. |
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1857 |
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Assurances | Abandon du système de "participation" qui
opposait actionnaires et participants. |
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1858 | - | - | Affaires | Restauration des jardins (dessinés par Le Nôtre) du château de Maisons-Laffitte par M.-F. Duvillers Chasseloup, paysagiste architecte. | ||||||
1858 | - | - | Employés | Ernest-Jean Bellier entre dans l'atelier des arithmomètres. | ||||||
1858 | - | - | Innovation | Introduction des compteurs de tours multiples en standard sur l'arithmomètre. Cette date est attestée par Sébert dans le Bulletin de la Société d'Encouragement pour l'Industrie Nationale de 1879. L'auteur résume les différentes innovations techniques faites sur l'arithmomètre, et les différentes utilisations, mêmes curieuses que l'on peut en faire. |
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1858 |
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Modèle | T1856-1858AB-M (6-0-12-M) |
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La datation de T1858AB-M fait débat. Néanmoins, l'analyse technique nous donne quelques informations pertinentes. D'une part, cette machine possède un système de retenue différent des modèles T1850 et T1852. Il est très proche den revanche de T1855P et identique à T1858AB(la poussée de la retenue est désormais horizontale, ce qui supprime la levée probléma tique du chariot totalisateur en cas de retenues en cascade). D'autre part, son cachet ressemble à T1858A Bis, ce qui est un indicateur de datation plutôt sûr. On remarque également que son numéro de série (N°4) précède de peu les numéros recensés sur T1858 ( N°11 et N°16), et pour terminer, les dimensions de la machine sont identiques. C'est pour toutes ces raisons (mais il y en a d'autres), que ce modèle est nommé T1858AB-M (M pour Multiplicateur à un chiffre) (AB pour petit modèle intermédiaire à 6 chiffres). Mon petit doigt me dit que c'est une version "light" proposée sans compteurs de tours multiples, et donc donc moins cher !.
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1858 | - | - | Modèle | T1858AB (6x7x12) |
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T1858-AB a une capacité de 6 chiffres à l'inscripteur (6), 12 chiffres au totalisateur (12)) et possède 7 compteurs de tours multiples (7). Sa datation est attestée par Sébert en 1879. Cela coïncide avec l'arrivée d'Ernest-Jean Bellier dans l'atelier de Thomas de colmar.
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1860 |
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Modèle |
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T1860A a une capacité de 6 chiffres à l'inscripteur (6), 12 chiffres au totalisateur (12). Il possède des 7 compteurs de tours multiples (7) . T1860B a une capacité de 8 chiffres à l'inscripteur (8), 16 chiffres au totalisateur (16) et 9 compteurs de tours multiples (9). Sa boite de rangement, positionnée à droite, la rend facilement identifiable. Cette disposition fera l'objet d'ailleurs de critiques car le chariot ne se retrouve plus dans une position de "départ". T1860C est mentionné dans le catalogue Deleuil de 1863 (Arithmomètre pour un produit de 20 chiffres avec quotient). |
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1860 |
Sept. |
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Affaires | Achat du château de Mairé (Vienne) sur les bords de la Creuse pour 621 000 francs. | ||||||
1861 |
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Assurances | Pierre-Albert Dalmas, député d'Ille et Vilaine,
abandonne son poste de secrétaire de Napoléon III pour présider le Soleil
de 1863-1866 et de 1868-1876. |
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1861 | Janv. | 2 | Bibliographie | "Le journal des débats politiques et littéraires" nous informe que l'arithmomètre est garanti 1 an ! Prix de vente : 150, 300 et 400 francs. Pas de détail sur les modèles. |
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1861 | Mai | - | Exposition | Thomas de Colmar expose à l'Exposition Universelle de Metz et reçoit une médaille d'or. |
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1862 | - | - | Bibliographie | Article de Franz Reuleaux avec description complète de T1860 | ||||||
1862 | Mai | 2 | Exposition | Exposition Universelle de Londres. Rapport des membres de la section française du jury international. L'Arithmomètre reçoit une "médaille de prix". |
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1863 | - | - | Bibliographie | Le catalogue des instruments de physique, de chimie, d'optique et de mathématiques de Deleuil propose 5 arithmomètres ! Dont un modèle à 20 chiffres (T1860C ?) |
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1863 | - | - | Bibliographie | Dans le Journal des armes spéciales et de l'Etat-Major, l'auteur, L'Epervier du Quénnon. édite un long article sur l'Arithmomètre. (Peut-être une traduction de l'article de Franz Reuleaux ?). En tout la planche représentant T1860 est identique. |
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1863 | - | - | Modèle | T1863A (5x0x10) |
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T1863A a une capacité de 5 chiffres à l'inscripteur 5), 102 chiffres au totalisateur (10). Il ne possède pas de compteurs de tours. Le catalogue Deleuil en fait mention en 1863. Il ressemble esthétiquement aux anciens modèles de type T1852A, mais le mécanisme est très différent. C'est probablement une version "économique", vendu 175 francs, contre 340 pour le modèle T1860 A. |
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1863 | - | - | Jules Verne | Dans son roman "Paris au XXe siècle", écrit en 1863, Jules Vernes mentionne Pascal, Stanhope, Maurel et Jayet et Thomas de Colmar. Il fait également référence au Piano-Arithmomètre de l'Exposition de 1855 (T1855P). |
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1863 | - | - | Bibliographie | Important article de G.-A. Hirn dans les "Annales du Génie Civil". Hirn suggère de réagencer le totalisateur comme avant, c'est à dire vers la gauche. | ||||||
1863 |
Juin |
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Affaires | Thomas de Colmar achète un terrain au 156, Bd Haussmann,
sur lequel il fait construire un hôtel particulier. 11 domestiques y
travaillent. Les écuries abritent 6 chevaux et 6 voitures ! |
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1864 |
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Assurances | Le Soleil et l'Aigle créent une police d'assurance spéciale pour les
catastrophes. |
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1865 | Déc. | 30 | Brevet | Brevet N°68923 en date du 30 septembre 1865, à Mr Thomas de Colmar, pour une machine à calculer dite arithmomètre. |
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1865 | - | - | Modèle |
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Le brevet N°68923 de 1865 est le brevet de référence pour tous les arithmomètres qui seront construits en France et à l'étranger jusque dans les années 1920 ! T1865 est décliné en 3 versions et adopte une numérotation unique. Ils disposent tous de mécanismes à crémaillère pour la remise à zéro des totalisateurs et des compteurs (sauf les tous premiers exemplaires). |
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1867 | - | - | Atelier | Première mention de l'atelier de fabrication du 16 rue de la Tour des Dames, Paris, IXe. Cela correspond au déménagement du 13 rue du Helder bers le 44 rue de Châteaudun. |
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1867 | - | - | Caricature | Exposition Universelle de 1867. Caricature de Cham : " On ne s'assoit pas dans mon arithmomètre ! - Mais, monsieur, le calcul que je veux vous soumettre est dans ma vessie " | ||||||
1867 | - | - | Caricature | Exposition Universelle de 1867. Caricature de Cham : " Simplifier les discussions financières en mettant un arithmomètre à la disposition des orateurs" | ||||||
1867 | -. | - | Caricature | Exposition Universelle de 1867. Caricature de Cham : "Le maître de pension fourrant tous ses élèves dans l'arithmomètre pour les compter avant de sortir de l'exposition". | ||||||
1868 | - | - | Notice | Notice d'utilisation de l'arithmomètre issue du brevet de 1865. | ||||||
1868 | - | - | Assurances | La Compagnie du Soleil déménage du 13 rue du Helder au 44-46 rue de Châteaudun, Paris IXe. |
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1869 |
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Assurances | Projet d'étendre son activité à l'Assurance-vie. Le projet ne sera réalisé qu'en 1872 par son fils Louis Thomas de Bojano. | ||||||
1870 |
Mars |
12 |
Décès | Mort de Thomas de Colmar à l'âge de 84 ans, en
son domicile, 156 Bd Haussmann. |
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1870 | Mars | 14 | Décès | Le "Paris-Journal" résume Thomas de Colmar en ces termes : "Archi décoré, et archi millionnaire". |
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1870 | Mars | - | Inventaire | Inventaire après décès de Charles-Xavier Thomas, de Colmar, par Maître Lavoignat, notaire. |
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1870 | Mars | - | Inventaire | IL reste dans les ateliers du 16, rue de la Tour des Dames, un stock de 229
machines de 10,12,16 et 20 chiffres |
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1870 |
- |
- |
Assurances | Louis Thomas de Bojano, fils de Thomas de Colmar, est nommé directeur
général de la compagnie du Soleil. |
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1872 |
- |
- |
Assurances | Louis Thomas de Bojano crée l'Assurance-vie au
sein du Soleil. |
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1872 | - | - | Bibliographie | Le Général Hannyngton rédige un important article dans la revue "Journal of the Institute of Actuaries". |
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1872 | Mai | 28 | Cession | Cession de l'atelier de fabrication des arithmomètres à Mr Thomas de Bojano, fils de Thomas de Colmar |
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1873 | Oct. | 20 | Innovation | Mention à l"Exposition Universelle de Vienne (Autriche) du système de déplacement semi-automatique du totalisateur. Cf Arithmomètre T1865C N°1303. |
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1874 | Oct. | 12 | Décès | Décès de Frasquita Garcia Alvarez, Comtesse de Ampudia, femme de Thommas de Colmar |
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1874 | Déc. | 27 | Employés | Hoart est toujours "chargé d'exploitation" de l'arithmomètre. Le siège social est toujours au 44 rue de Chateaudun. Les visites et renseignements se font depuis 1867 au 16, rue de la Tour des Dames, Paris, IXe. |
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1877 | - | - | Vente | Les héritiers de Thomas de Colmar vendent le château de Maisons-Laffitte au peintre finlandais Wilhelm Tilman Grommé (1836-1900). |
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1878 | - | - | Employés | Dans un petit feuillet publicitaire, Hoart apparait toujours le "Fondé de pouvoir" en charge de l'exploitation de l'arithmomètre. Note : Payen est contremaître. |
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1878 | Août | 27 | Employés | L'Association pour l'Avancement des Sciences (AFAS), à la séance du 27 Août, mentionne que Payen fait la démonstration de l'Arithmomètre devant les membres de la section. |
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1878 | Août | - | Bibliographie | Important rapport du général Sébert sur l'arithmomètre Thomas de Colmar dans le Bulletin de la Société d'Encouragement pour l'Industrie Nationale. |
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1878 | - | - | Concurrence | Arthur Burkhardt, à Glasshütte (Saxonie) commence à s'intéresser à l'arithmomètre. Pour moi la date fait débat et on lit tout et n'importe quoi à ce sujet. Burkhardt a commencé par réparer des arithmomètres T1865 et à l'indiquer sur la platine. La fabrication en son nom propre commencera plus tard ! |
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1880 | Fév. | 3 | Décès | Mort de Charles-Jacques Hoart | ||||||
1880 | Sept. | 29 | Brevet | Brevet n° 138912, en date du 29 septembre1880, A M. Thomas de Bojano pour des perfectionnements à l'arithmomètre ou machine à calculer de M. Thomas de Colmar. |
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1880 | - | - | Modèle |
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Le brevet de 1880 est un peu un brevet "fantôme". La principale innovation réside dans la simplification du mécanisme de retenue. Le nombre de pièces nécessaires à son fonctionnement est réduit de moitié (10 pièces au lieu de 20). En soi c'est une bonne nouvelle, mais le problème c'est qu'aucun arithmomètre référencé ne possède un tel mécanisme. L'Histoire nous montre que la quiasi totalité les arithmomètres français et étrangers construits jusque dans les années 1920 sont construits sur le modèle T1865. L'autre innovation décrite dans le brevet a déjà quelques années. Il s'agit du mécanisme de déplacement semi-automatique du chariot, proposé en option sur les grands modèles T1865C, et déjà mentionné lors de l'exposition Universelle de Vienne en 1873. Le reste étant identique au brevet de 1865, il tombe dans le domaine publique. Hasard ou conséquence, la concurrence arrive à cette même période ! Les modèles T1880A, T1880B, T1880C sont-ils des fantômes ?
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1881 | Fév. | 3 | Décès | Mort de Charles-Jacques Hoart | ||||||
1881 | Mai | 30 | Décès | Mort de Louis-André-Nicolas Thomas de Bojano (1818-1881). Le Comte de Rancy, petit-fils de Thomas de Colmar, lui succède. |
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1881 | Déc. | 22 | Vente | Avis de cession du fonds d'arithmomètre (publié pat Maître Lavoignat, notaire) | ||||||
1882 | Janv. | 8 | Vente | Cession du fonds d'arithmomètres à René-Joseph Thomas de Bojano. | ||||||
1884 | Janv. | - | Brevet | L'anglais Tate dépose un brevet qui améliore sensiblement l'arithmomètre. L'innovation porte principalement sur la tension des cadrans totalisateurs. |
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1884 | Sept. | 8 | Bibliographie | Le mathématicien Edouard Lucas écrit un long texte sur l'histoire du calcul dans l'Association Française pour l'Avancement des Sciences (AFAS). L'arithmomètre y est décrit. |
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1888
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Fév. |
1 |
Vente |
Cession de l'atelier de fabrication à Louis-Eugène Payen. Sans doute plutôt une concession. |
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1888 | - | - | Cachet | Payen appose désormais son propre cachet sur les arithmomètres. |
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1888 | - | - | Modèle |
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Il n'y a pas de grande nouveauté avec ce modèle P1. C'est tout simplement un arithmomètre T1865 avec le cachet Payen ! P1-C n'a pas encore été référencé. Il fallait déjà écouler le stock. |
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1889 | - | - | Exposition | L'arithmomètre reçoit une Médaille d'or à l'Exposition Universelle de 1889. | ||||||
1889 | - | - | Siège social | Payen est toujours localisé administrativement (Bureau) au 44 rue de Chateaudun, Paris, IXe |
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1889 | - | - | Modèle |
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Le modèle P2 a subi quelques modifications pratiques. Les curseurs de pose se sont aplatis et rendent plus faciles leur déplacement. La remise a zéro des totalisateurs et des compteurs se fait désormais en tournant de petites manivelles. Pour le reste rien n'a véritablement changé ! |
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1894 | - | - | Assurances | La famille perd la direction du Groupe Aigle-Soleil. | ||||||
1895 | - | - | Bibliographie | Franz Reuleaux publie "Die sogenannte Tomas'sche rechenmaschine", une version revue et corrigée de son article de 1862. Il vante la qualité des arithmomètres allemands (Burkhardt) |
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1895 | Déc. | 20 | Décès | Décès d'Ernest-Jean Bellier, à l'âge de 60 ans. | ||||||
1900 | - | - | Exposition | Médaille d'or à l"Exposition Universelle. | ||||||
1900 | - | - | Exposition | Mention que Payen a fait d'importantes modifications de son arithmomètre. Plus robuste, Plus commode ! |
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1900 | - | - | Modèle |
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Les modèles P3 comportent un certains nombre d'améliorations pratiques et mécaniques. Les boutons "radio" pour la remise à zéro des totalisateirs et des compteurs ont été remplacés par de petites manivelles, plus pratiques. De petites languettes chiffrées placées au niveaiu des curseurs rendent "visuellement" plus aisées la pose des chiffres. La manivelle a changé de forme : elle est plus simple, plus solide et plus facile à fabriquer. La boite devient inclinable, ce qui donne du confort supplémentaire. |
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1901 | Déc. | 21 | Décès | Décès de Louis-Eugène Payen. Sa femme Léontine, née Huard, continue l'affaire. | ||||||
1904 | Mars | 27 | Concours | Concours pour les emplois de vérificateur comptable : l'épreuve facultative d'Arithmomètre permet de gagner des points. |
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1905 | Mai | 2 | Bibliographie | La revue L'Univers mentionne que "des ouvriers parfois anonymes, souvent encouragés par Thomas de Colmar, ont contribué au développement de l'arithmomètre" |
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1907 | Déc. | 6 | Brevet | Brevet N° 394 781 du 6 décembre 1907. Dispositif de remise à zéro des cadrans indicateurs des arithmomètres et autres machines à calculer.- Mme Vve PAYEN, née Léontine HUARD | ||||||
1907 | - | - | Modèle |
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Le modèle P4 est issu du brevet N°394 781 de 1907. Le changement principale porte sur le mécanisme de remise à zéro du totalisateur et des compteurs. Les crémaillères qui agissent sur la rotation des cadrans sont déplacées horizontalement avec des tirettes. Un crochet permat également d'actionner l'ensemble et de remettre tout à zéro. Pour le reste, les caractéristiques techniques sont très proches de P2-P3. |
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1908 | Avr. | 23 | Brevet | Brevet anglais N°8893 déposé le 23 avril 1908 et accepté le 18 mars 1909. "Improvements relating to Arithmometers and the like" |
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1912 | - | - | Mémoire | La ville de Colmar donne le nom de Charles-Xavier Thomas à une de ses rues ! | ||||||
1915 | Mars | 15 | Vente | Alphonse Darras envoie des lettres commerciales indiquant qu'il reprend l'affaire. | ||||||
1915 | Mars | 27 | Vente | Vente de l'atelier des arithmomètres Payen à Alphonse Darras | ||||||
1915 | Mars | - | Inventaire | Inventaire Darras faisant état de ce qu'il reste dans l'atelier du 16, rue de la Tour des Dames, Paris, IXe. |
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1915 | - | - | Modèle |
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Modèles identiques aux modèles P4 avec ajout sous le cachet Aigle VLP (Veuve Louis Payen) du monogramme AD d'Alphonse Darras. |
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1920 |
Juin |
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Exposition de machines à calculer à la
Société d'Encouragement pour l'Industrie Nationale pour le centenaire de
l'arithmomètre. |
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1931 |
- |
- |
Un buste de Thomas par Clésinger, réplique du
bronze qui ornait la salle du conseil du Soleil-Aigle, est offert à la ville
de Colmar. |
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© Valéry Monnier 2023 |