Mécanisme(s) de maintien du chariot

Mise à jour Mars 2013

I) Mécanisme de maintien du chariot (1852)

Cet extrait, tiré du brevet N° de 1865, résume parfaitement les avantages et les inconvénients du crochet qui fut utilisé sur les machines de 1852 :

« Dans les anciennes machines (T1850), la retenue se faisait par le moyen d'un double plan incliné d'acier, fixé au cadran, qui venait presser sur le levier de la retenue et la dégageait eu la faisant descendre verticalement; mais il arrivait que, si plusieurs plans inclinés de cadrans pressaient en même temps sur les leviers de retenue correspondants auxdits cadrans, ces leviers rendus durs à descendre par le nombre, au lien de descendre, faisaient lever la platine des cadrans, et l'engrenage des roues d'angle et des cadrans, rendu trop faible par la levée de la platine, donnait à ces cadrans des produits faux.
Pour obvier à cet inconvénient, on avait mis en communication avec le cylindre cannelé du milieu de la cage un crochet d'acier (T1852) qui, aussitôt que la manivelle était mise en mouvement, venait tomber sur la platine des cadrans et l'empêchait ainsi de se lever; ce crochet quittait la platine aussitôt que la manivelle revenait à son point de départ et permettait à la platine des cadrans de se lever et de glisser; mais il y avait un grand inconvénient à ce système de crochet: c'est que s'il arrivait qu'une cause d'arrêt intervint dans le tour de la manivelle, ce crochet ne dégrenant que lorsque la manivelle est au point de départ, on ne pouvait lever la platine des cadrans, et il devenait très difficile, pour ne pas dire impossible, de remédier à la cause d'arrêt ».

T1852
 
 
Détail du mécanisme
 
  
    
   
     


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2013